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Les troubles de la digestion

Les troubles de la digestion quelques soient leur origine, vont entraîner un bouleversement et un déséquilibre de la flore intestinale, une augmentation des bactéries pathogènes ou nocives, et la prolifération bactérienne ou virale (multiplication par 1000 à 10 000 du nombre de bactéries aérobies), une augmentation des toxiques et toxines intestinaux.

Le déséquilibre bactérien qu’on appelle « dysbiose » va produire des substances neurotoxiques psychotropes par la sécrétion des divers phényls, un ralentissement de la digestion entraînant une hyperhémie (apport de sang) de la muqueuse intestinale, stomacale, œsophagienne, mais aussi des bronches et de la muqueuse O.R.L, avec une hypersécrétion des muqueuses des organes du nez, de la bouche et des bronches, une tension anormale sur la muqueuse intestinale, en raison des gaz et des ballonnements excessifs, mais aussi de l’hyperhémie de cette muqueuse due au ralentissement de la digestion et favorisant son hyperperméabilité.

Cette augmentation de toxiques, de toxines, de bactéries nocives et de molécules acides va provoquer l’agression et l’inflammation de la muqueuse intestinale, très fragile, car son épaisseur n’est que de 1/40e de mm.

On observera alors une destruction et une disjonction des entérocytes, c’est-à-dire que les mailles de la muqueuse vont se distendre et laisser des espaces libres importants, permettant aux corps étrangers (virus, bactéries, toxiques, toxines, macromolécules alimentaires toxiques) de pénétrer dans l’organisme.

Les grosses molécules qui normalement sont arrêtées par la muqueuse intestinale passent dans la circulation sanguine, puis dans tout l’organisme où elles déclenchent des réactions inflammatoires, qui vont générer des pathologies diverses. L’entrée massive d’antigènes ou molécules toxiques va être à l’origine de maladies inflammatoires, auto-immunes ou allergiques. L’état inflammatoire chronique peut-être localisé à la sphère digestive, mais il peut aussi bien toucher n’importe quel autre tissu ou organe.

La muqueuse intestinale est composée d’une seule couche de cellules reposant sur un milieu interstitiel (ou tissu de soutien). La couche de cellules comprend quatre types de cellules, en majorité des entérocytes (cellules spécifiques de l’intestin grêle), puis des colocytes (cellules spécifiques du côlon), des cellules à mucus et des lymphocytes (cellules immunitaires).

Souvent, on constate également une atrophie des villosités de l’intestin, ce qui réduit la faculté d’absorption intestinale. D’une part, ces troubles digestifs vont être à l’origine de la prolifération de bactéries nocives. D’autre part, ils vont favoriser l’augmentation de l’hyperméabilité de la muqueuse intestinale. La conjonction de ces deux facteurs entraînera une intoxication de l’organisme.

Notons que le stress chronique est en soi un promoteur de la perméabilité intestinale. De nombreuses études à ce sujet, impliquent le stress dans les symptômes cliniques générateurs de maladies inflammatoires de l’intestin, de la maladie cœliaque, de la maladie de Crohn, etc.

Les troubles digestifs vont être à l’origine d’un apport important de toxique et toxines divers. Lorsque les émonctoires (peau, poumon, rein, intestin) surmenés seront dépassés dans leurs fonctions d’épuration, il va se produire une toxilymphémie ou encrassement humoro-cellulaire à l’origine de nombreux dysfonctionnement de l’organisme et pathologie plus ou moins grave.

Rappel : La toxilymphémie, c’est le passage et l’accumulation de tous ces « déchets » divers dans le sang, la lymphe, les liquides intra et extra-cellulaires, qui vont perdre peu à peu leur fluidité. En conséquence la nutrition, l’oxygénation et le drainage des cellules vont être perturbés. Les tissus de soutien (mésenchyme) et par la suite les organes eux-mêmes (parenchyme) vont accumuler toute sorte de déchets au détriment de leurs fonctions et être à l’origine de nombreuses maladies.

Nota : Le déséquilibre de la flore intestinale peut aussi être causé par des toxines exogènes, c’est-à-dire venant de l’extérieur. Par exemple, les toxines libérées par certains champignons microscopiques peuvent générer des pulsions pour les aliments sucrés ou altérer le fonctionnement cérébral…

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