L’hygiène de vie : la clé du bien-être physique et moral ?
Bien dans son corps, bien dans sa tête. Qu’est-ce que ça veut dire ?

Chacun d’entre nous vit dans un corps qui est nôtre jusqu’à la fin de notre vie. Ce corps, il est important de l’accepter et de l’aimer car le bonheur passe par l’acceptation de soi, de sa personnalité et de son image. Ne pas se sentir bien dans son corps joue sur notre mental. Comment être heureux(se) dans un corps qu’on méprise ?
Depuis la création de ce blog, je ne cesse de répéter qu’une bonne alimentation et une activité physique aident à retrouver une certaine harmonie entre être, corps et esprit. En gros, si vous mangez bien et que vous bougez un minimum, vous serez plus épanoui(e). Je sais, ça peut paraître un peu utopique mais c’est une théorie à laquelle je crois dur comme fer.
Bon, rassurez-vous, je ne vais pas vous faire un énième speech sur les bienfaits d’une bonne hygiène de vie.
Mais, vous savez, votre corps et votre esprit sont liés. C’est tous deux réunis qu’ils formeront votre épanouissement. L’un ne va pas sans l’autre. Si votre corps va mal, votre esprit va mal et si votre esprit va mal, votre corps va mal. À l’inverse, si votre corps va bien, votre esprit va bien et si votre esprit va bien, votre corps va bien.
Parfois, il suffit de se focaliser sur l’un pour améliorer l’autre. Mais parfois, il est nécessaire de s’occuper des deux en même temps pour que le cercle vertueux se mette en marche.
Et c’est sur ce point que j’aimerais papoter aujourd’hui.
L’hygiène de vie : une des clés du bien-être
En choisissant de changer mon mode de vie alimentaire et mettre un terme à ma sédentarité, j’ai éprouvé un certain bien-être physique et moral que je ne peux dénier. Je me sentais en meilleure forme, plus enjouée et plus légère d’esprit. Mais je me rends compte aujourd’hui que c’était plutôt un “mieux-être” qu’un réel bien-être.
Un mal-être plus profond peut refaire surface et reprendre le dessus.
Par exemple, j’ai traversé une période où mes séances de sport ne faisaient plus effet sur mon moral. Je ne ressentais plus ce plaisir que l’on peut ressentir après une bonne séance de cardio. À la place, j’avais comme un sentiment d’insatisfaction, comme si je n’avais pas fait de sport du tout. C’était très étrange. En fait, mon mal-être intérieur prenait le dessus et rien ne semblait pouvoir l’apaiser ni le stopper. J’avais l’impression de ne plus rien apprécier. C’est là que j’ai compris qu’une bonne hygiène de vie n’est pas la clé mais une des clés du bien-être : une bonne alimentation et une activité physique sont indispensables mais ils ne règlent pas tous nos problèmes.
Quand le mal-être l’emporte
Des moments de déprime, on en connaît tous. Les petits soucis de la vie peuvent plomber notre moral de temps à autre. Mais, parfois, le mal-être perdure. C’est souvent un mal-être plus profond que la déprime passagère et qui nous empêche de jouir des bienfaits d’activités pourtant bénéfiques.
On vit parfois avec ce mal-être des années. Il vient, il part et quand il part, on pense que c’est pour du bon et on se sent mieux. Mais les risques de rechutes sont presque inévitables. Si le mal-être d’origine n’est pas localisé puis canalisé, il peut vite revenir au galop et nous donner un bon coup de massue. Et si on ne s’en occupe pas, il peut nuire à notre bien-être tout entier, malgré qu’on prenne soin de son corps. Pire, il peut avoir une influence négative sur nos choix et nos actions, ce qui marque le début de la spirale infernale.
Le cercle vicieux du mal-être
La plupart du temps, quand plus rien ne semble fonctionner, on camoufle, fuit ou étouffe notre mal-être en se réfugiant dans ce qu’on pense être une solution : nourriture (et bien souvent la malbouffe), sédentarité, alcool, drogue… On cherche à se réconforter et à oublier nos malheurs. Mais chacune de ces activités et substances sont nuisibles à notre santé et, bien sûr, à notre bien-être tout entier, surtout sur la durée. En fait, ce qui semble si apaisant sur le coup ne fait qu’amplifier notre mal-être. En agissant ainsi, on ne fait que de l’esquiver et non de le supprimer.
Nos mauvaises actions nous font ensuite ressentir de la culpabilité, de la déception et du mépris envers soi-même. Des sentiments qui nous poussent à nous punir d’être aussi “médiocre”. Alors, pour nous punir, on continue sur notre lancée : on enchaîne mauvais choix et mauvaises actions et on s’enfonce dans notre mal-être.
Le mal-être entraîne le mal-être, c’est un cercle vicieux. C’est pour cela qu’il est important de cerner la source de ce mal-être afin de le prendre à partie.
Comment soigner son mal-être pour être mieux dans sa tête ?
Si une bonne alimentation et une activité physique ne suffisent pas ou plus, quelques autres petits changements quotidiens peuvent faire la différence. Parfois, notre esprit a simplement besoin de s’aérer, de déstresser. On peut améliorer son sommeil (au niveau de la durée et/ou de la qualité), mieux s’organiser, trouver un/des passe-temps ou changer nos passe-temps actuels, sortir, transformer ses pensées négatives en positives, méditer, jeûner, éviter les relations toxiques, changer de travail… bref, il existe des tas de solutions diverses.
Mais quand il s’agit d’un mal-être plus profond et qui persiste malgré tout, il est nécessaire d’aller plus loin. Il faut voir où ça coince, cerner le problème, comprendre pourquoi ça va mal pour ensuite trouver des solutions et entreprendre la guérison.
On peut tenter d’y remédier soi-même en se renseignant, en lisant des livres de développement personnel puis en testant les éventuelles solutions trouvées. On peut aller consulter un médecin ou un spécialiste. Ou parfois, le simple fait d’en parler autour de soi (à sa famille, ses amis, ses collègues…) aide. Il n’y a qu’en agissant qu’on parvient à ses fins, même si cela semble difficile.
Conclusion : bien dans son corps, bien dans sa tête… et vice versa
Oui, être bien dans son corps permet d’être bien dans sa tête. Mais parfois, ce n’est pas assez, on ne parvient pas à jouir d’un épanouissement total. C’est alors vers la tête qu’il faut se tourner car une tête qui va mal (peu importe la raison) peut tout chambouler.
Viser le bien-être c’est prendre en compte tout un ensemble. Il ne faut pas se focaliser sur un seul aspect ou sur l’autre mais travailler sur les deux, surtout si vous vous rendez compte qu’il y a un mal plus profond et qu’il persiste.
Ne négligez ni l’un ni l’autre. Prenez dès aujourd’hui soin de votre corps pour prendre soin de votre tête… et prenez soin de votre tête pour prendre soin de votre corps