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L’une des causes principales du dérèglement de la santé : notre alimentation

La nourriture que nous absorbons est destinée à nos cellules et à nos bactéries, puisque la cellule est l’élément de base du corps humain. En effet, chaque organe, glande ou tissu est un ensemble de cellules organisées de manière adéquate.

Les bactéries jouent un rôle singulier et essentiel dans le corps, elles sont avant tout des auxiliaires qui réalisent pour nous des actions de synthèse, de décomposition, de transformation…

Il y a dans le corps humain1 dix fois plus de bactéries que de cellules. Nous sommes en ce sens plus des êtres bactériens que cellulaires.

Les besoins de la cellule sont simples : se nourrir, respirer et éliminer les déchets.

Ces processus sont accomplis par l’ensemble des bactéries du corps.

Si ces trois fonctions sont assurées, alors la cellule fonctionne de manière adéquate, et si l’ensemble des cellules qui composent un organe voit ces trois besoins assurés, alors l’organe fonctionne de manière adéquate. Et si l’ensemble des organes, glandes et tissus du corps fonctionnent de manière adéquate, alors l’individu est en santé.

Il suffit simplement de garantir ces trois besoins de base de la cellule pour que le corps fonctionne de manière adaptée. Nul besoin d’ajouter quoi que ce soit comme on nous l’a pourtant appris, il s’agit au contraire de lever les obstructions et rétablir une population bactérienne diversifiée et riche pour permettre enfin un fonctionnement normal, c’est-à-dire optimal, du corps.

La cellule se nourrit essentiellement d’oxygène et de carbone, autrement dit de sucres simples. Elle ne peut utiliser que des sucres simples, des acides aminés simples et des acides gras simples. C’est le rôle essentiel de la digestion que de transformer les nutriments complexes en nutriments simples afin d’être assimilés par nos cellules : sucres complexes des végétaux, acides aminés complexes, protéines et acides gras complexes des glucides.

À partir du moment où le fonctionnement de base de la cellule est altéré, il y a un début de perturbation et un glissement progressif vers ce que l’on nomme « maladie ».

La maladie n’est qu’un effort permanent du corps à évacuer les produits toxiques qui entravent son fonctionnement.

Les principaux aliments perturbateurs

Les produits laitiers

Les protéines du lait de vache sont composées à plus de 80% de caséine qui est largement reconnue comme un facteur très important de croissance tumorale. La caséine est aussi une protéine complexe très peu digeste, ce qui induit des phénomènes d’allergie et de réaction auto-immune lié au passage de longues chaines de protéines non décomposées au travers de la paroi intestinale.

Le lactose, sucre du lait, est aussi sujet à caution, car nous manquons d’enzymes pour le digérer et les phénomènes d’intolérance sont légion.

Il a été également démontré que contrairement à toutes nos croyances, les populations consommant le plus de produits laitiers sont les plus sujettes à l’ostéoporose.

Les produits animaux

Ils contiennent des chaînes protéiques longues moins digestes que les acides aminés simples trouvés dans le règne végétal (il est bon de noter que nous sommes toutefois adaptés à une petite consommation de ces produits, mais dans des quantités notoirement inférieures à la consommation actuelle).

Ils sont acidifiants, leur consommation devrait donc être fortement réduite et centrée sur la qualité, des animaux élevés en liberté, nourris à l’herbe, avec des conditions d’élevage « acceptables ». Une viande d’animal élevé en plein air est beaucoup moins acidifiante qu’une viande d’animal élevé en élevage intensif.

Le problème concernant les produits animaux tient à la surconsommation, à la qualité (animaux dénutris, bourrés d’additifs et d’hormones, alimentés non pas d’herbe mais de compléments), aux conditions d’élevage moderne inacceptables.

Le choix végétarien, ou végétalien est assurément un excellent choix pour des personnes possédant encore une bonne vitalité, par contre il peut être hasardeux pour des personnes fatiguées, ayant un foie congestionné. Par dessus tout, le végétarisme ne doit absolument pas rimer avec consommation de céréales et légumineuses qui sont des poisons par excellence de notre alimentation.

On pointe souvent la question de la carence de protéines pour ceux qui choisissent de se passer de produits animaux, notre expérience nous pousse a dire que ce n’est quasiment jamais le problème. S’il doit y avoir carence, c’est la plupart du temps en matières grasses élaborées (EPA, DHA), plus qu’en protéines.

En résumé: quantité, qualité sont d’abord à questionner. Conditions d’élevage aussi, tant sur le plan éthique, qu’en terme de qualité du produit. Le fait de remplacer la viande par les céréales est une colossale erreur et seul un apport accru de fruits, de matières grasses naturelles et de légumes crus devrait venir « remplacer » la réduction de produits animaux.

Les glucides tel que le blé, source principale de gluten

Le gluten dans le blé et les céréales est la résultante d’une recherche d’optimisation des cultures et du rendement sans la prise en compte de son impact sur la santé des êtres humains. Le gluten résiste au processus de digestion et passe dans le sang au travers de la muqueuse intestinale altérée. C’est un neurotoxique majeur.

Nombre de maladies dites « psychiatriques » ou de « troubles psychologiques » sont en lien avec sa consommation.

Qui plus est, les sucres complexes présents dans les céréales et produits contenant de l’amidon, demandent énormément d’enzymes pour être digérés. Le corps ne dispose pas de ce potentiel enzymatique et ces longues chaines de sucre non digérées vont stagner dans les intestins, induisant l’apparition de grosses colonies de champignons et levures tels que le candida albican.

Contrairement à ce qui est communément admis, les céréales et amidons, certes très « pratiques » sur un plan économique et matériel (stockage) ne sont pas une source valable de sucres pour l’humain. Ils présentent de nombreux inconvénients, et la sélection moderne de variétés hybrides au contenu protéique complexifié ne vient qu’accentuer ces inconvénients.

Le sucre raffiné

Contrairement au sucre naturel des fruits, le sucre raffiné entraîne de graves perturbations de tout le système endocrinien, métabolique et digestif. Ceci est la conséquence de l’absence de minéraux et au processus de production du sucre à haute température. Le terme « sucre » n’est pas suffisant pour juger du caractère adapté à la nutrition humaine. Il faut considérer tous les éléments vitaux qui accompagnent ce sucre et surtout toutes les modifications biochimiques qu’a pu subir ce sucre. Portée à haute température, la structure moléculaire du sucre est totalement modifiée. Il perd toutes les qualités de sa forme naturelle et il provoque des variations fortes de la glycémie sanguine, induisant hyperglycémies, hypoglycémies, faisant le lit du diabète et entraînant des états de stress majeurs pour l’organisme. Ce qui reste dans le sucre raffiné est du pur glucose.

La consommation excessive de produits protéinés complexes

Plus globalement, la prépondérance des produits protéinés complexes dans notre alimentation est un facteur d’encrassement et d’acidification majeur, alors que les protéines sont certainement le macronutriment le moins important dans notre alimentation. Les plus importants sont les glucides et les lipides. On pointe sans cesse sur les protéines issues de produits animaux, mais celles issues du règne végétal présentent la même toxicité, c’est la dose qui fait le poison…

En ce sens, les surdoses de protéines végétales sont aussi acidifiantes pour le corps que les surdoses de protéines animales.

Les additifs alimentaires, colorants, perturbateurs endocriniens,résidus de pesticides, métaux lourds…

Tous ces produits caractéristiques de notre alimentation modernes sont des poisons majeurs du corps humain.

Nous vivons une époque où la question n’est plus de savoir « ce qui est un aliment pour l’homme » mais plutôt de savoir « qu’est ce qui rapporte sur le plan économique ». Cela induit un empoisonnement massif des populations entrainant une cascade de réactions métaboliques que nous ne mesurons pas encore à leur juste valeur. Tous ces produits sont des perturbateurs majeurs du système nerveux, du système endocrinien, du foie, des intestins, des reins…

Certains d’entre eux peuvent se transmettre de génération en génération. Ils viennent altérer le fonctionnement de l’organisme de manière notable et variable selon les individus et selon la force du système éliminatif et l’état de toxicité initial de chacun.

Il est urgent d’en prendre la mesure, de diminuer au maximum l’exposition à ces produits en réformant notre alimentation et notre mode de vie et de favoriser l’évacuation de ces produits toxiques en activant le système éliminatif du corps.

Une alimentation riche et abondante en produits végétaux crus cultivés de manière biologique est le premier pas incontournable et essentiel dans la suppression de la toxicité liée aux polluants environnementaux.

1 le corps humain est loin d’être un milieu « stérile », n’en déplaise à Pasteur.

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