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Le sucre.. si doux... si tueur...

Sucres lents et sucres rapides

Le cerveau, comme les muscles, a besoin de ce "carburant" indispensable, le glucose, pour fonctionner correctement, mais le souci se situe dans l'indice glycémique de chaque aliment, à savoir si son absorption est rapide ou lente par l'organisme. Le problème d'une trop rapide transformation de certains aliments en glucose augmente ce dernier dans le sang brutalement, et le corps enclenche alors un mécanisme de régulation. Le pancréas produit alors une hormone appelée insuline, dont le rôle est de réguler le taux de sucre dans le sang, et l'excès de sucre est stocké dans le foie et les muscles, et enfin l'excédent, qui ne peut être absorbé par l'organisme, est transformé en graisse (d'où la cellulite et l'obésité qui finit par en découler).

D'autre part, si une personne absorbe trop de sucres rapides, et que son corps ne contient pas suffisamment de sucres lents, le taux de glucose dans le sang va rapidement diminuer, et ce dernier va puiser les réserves disponibles en premier lieu dans le foie, puis dans les muscles, et enfin la personne va se retrouver en hypoglycémie. Il survient alors pour cette dernière une envie irrépressible de consommer du sucre, et si cette personne cède à cela en absorbant des sucreries, elle rentre dans le cercle terrible et sans fin de l'hypoglycémie chronique, et de toutes les pathologies qui y sont associées, que cela soit d'ordre physique ou psychologique. C'est pour cela que le corps a besoin d'un taux de glucose constant dans le sang (environ 1 gr. pour 1 litre de sang), et ce taux ne peut être régulier que par l'absorption d'aliments a l'indice glycémique faible ou moyen, c'est-à-dire une transformation lente des aliments en glucose dans le sang, qui assure à ce dernier un approvisionnement continu.

Mais il est un autre facteur important qui intervient. En effet, ce n'est pas parce qu'un aliment à un facteur glycémique moyen ou bas qu'il est bon pour la santé. Certains aliments comme l'ail sont toxiques, tout en ayant un IG bas. Il reste encore un élément à souligner, ce sont les aliments générateurs d'acides et ceux qui sont alcalins (antiacides). Le jus d'orange, qui a un IG moyen de 45, est acide, comme la majorité des jus de fruits (en ayant pour référence 100 pour le glucose). Alors, que peut-on manger pour être en bonne santé ? Des aliments de préférence à l'IG bas, voire moyen, non acides, non toxiques, et en faisant attention aux mauvaises associations alimentaires ! C'est simple, n'est-ce pas ? Rassurez-vous, je vous propose une liste d'aliments répondant à ces critères.

Le sucre est un poison

Voici la définition du mot poison : "Substance affectant les fonctions vitales et pouvant provoquer la maladie ou la mort". C'est exactement ce que provoque le sucre à court, moyen et/ou long terme.

En 1912, le docteur Robert Boesler affirme : "La fabrication moderne du sucre a entraîné des maladies complètement nouvelles. Le sucre du commerce n'est rien d'autre que de l'acide cristallisé. Si dans le temps passé le sucre était tellement cher que seuls les riches pouvaient se permettre de l'utiliser, cela était du point économique national, sans conséquence. Mais aujourd'hui quand, à cause de son bas prix, le sucre a entraîné la dégénérescence du peuple, il est temps d'exiger une mise en garde nationale. La perte d'énergie par l'usage du sucre au siècle dernier et au début de ce siècle ne pourra jamais être rattrapée car elle a laissé sa marque sur notre race. (...) Ce qui a été détruit par le sucre est perdu et ne pourra jamais être retrouvé."

En 1924, le Dr Seale Harris décrit pour la première fois la maladie hypoglycémique, qui se caractérise par les symptômes de fatigue chronique, somnolence, sueurs froides, nervosité, anxiété, irritabilité, troubles digestifs, maux de tête etc.

Dans les années 30, le dentiste américain Weston Price fut frappé par la destruction rapide de la denture des Américains, s'accompagnant souvent de l'apparition précoce d'autres maladies dégénératives. Il parcourut le monde entier pendant 12 ans pour étayer et confirmer ses recherches.

En 1957, le docteur William Coda Martin a classé le sucre raffiné dans la catégorie des poisons, parce que ce dernier est totalement dépourvu de ses forces vitales, de ses vitamines et de ses minéraux : "Ce qui reste se compose de glucides raffinés, purs. Le corps ne peut utiliser cet amidon et ce glucide raffinés que si les protéines, les vitamines et les minéraux qui ont été supprimés sont présents. La nature apporte ces éléments en quantité suffisante dans chaque plante pour métaboliser le glucide de chacune de ces plantes particulières. Il n'y a aucun excédent pour des glucides supplémentaires. Un métabolisme incomplet du glucide provoque la formation de métabolite toxique comme l'acide pyruvique et de sucres anormaux possédant cinq atomes de carbone. L'acide pyruvique s'accumule dans le cerveau et le système nerveux et les sucres anormaux s'accumulent dans les globules rouges. Ces métabolites toxiques entravent la respiration des cellules. Elles ne peuvent pas obtenir suffisamment d'oxygène pour survivre et fonctionner normalement. A la longue, certaines cellules meurent. Ceci entrave le fonctionnement d'une partie du corps et c'est le début d'une maladie dégénérative."

En 1960, la preuve est faite que le sucre diminue la résistance du corps aux maladies, et en particulier dans les infections staphylococciques, car les staphylocoques se nourrissent de sucre.

En 1970, le docteur John Yudkin déclare : "Premièrement, il n'y a aucun besoin physiologique pour le sucre. Tous les besoins de la nutrition humaine peuvent être complètement comblés sans avoir à prendre une seule cuillerée à thé de sucre blanc, de sucre brun ou de sucre brut, tel quel, dans les aliments ou dans les boissons. Deuxièmement, si seulement une petite fraction de ce qui est déjà connu au sujet des effets du sucre devait être révélée et mise au compte d'un quelconque additif alimentaire, cet additif serait promptement interdit."

En 1980, le docteur Abram Hoffer dit : "le sucre produit une assuétude aussi grave que n'importe quelle autre drogue. La seule différence entre la dépendance envers l'héroïne et la dépendance envers le sucre est que le sucre n'a pas besoin d'être injecté, il peut être consommé immédiatement parce qu'il est disponible et il n'est pas considéré comme une plaie sociale. Cependant, la puissance de la dépendance au sucre est aussi forte que la dépendance à l'héroïne. La dépendance au sucre cause des symptômes typiques aussi graves que ceux qui accompagnent le sevrage de n'importe quelle autre drogue."

Mai 2009 - Magazine "ça m'intéresse" - N°339, page 100 - L'équipe du magazine, avec comme référence des médecins et des nutritionnistes, définit quatre zones avec une liste d'aliments, de la plus à la moins recommandable, en incluant dans la zone 1 des aliments riches en nutriments, pauvres en gras et en sucre, aux produits très gras ou très sucrés dans la zone 4, et en indiquant pour cette dernière zone que ces aliments doivent être consommés en très petites quantités (à fuir et à éviter totalement me paraît encore mieux pour sa santé). Bien entendu, le sucre blanc, sur les 200 aliments proposés, est le tout dernier de la dernière zone. Avec lui se trouvent les bonbons, confiture, sodas, sirops, glace, mousse au chocolat, gâteau, pâte à tartiner au chocolat, beignets, croissants, etc.

Juillet 2009 - Magazine "Science & Vie" - N°1102, page 110 - L'équipe de Serge Ahmed, de l'université de Bordeaux, a mené une expérience montrant que le sucre a des effets similaires à ceux de la cocaïne sur des rats, en termes de dépendance.

Janvier 2013 - Magazine "Science & Vie" - N°1144, page 27 - Alzheimer serait bien favorisé par l'excès de sucre. L'excès de glucose dans le sang provoqué par le diabète contribuerait au développement de la maladie d'Alzheimer (équipe de Pamela Maher, de l'institut Salk aux Etats-Unis).

Pathologies liées au sucre

Voici quelques pathologies liées à l'absorption continuelle de sucreries (IG élevé et aliments acides), aux dépens des sucres lents, donc d'un taux glycémique dans le sang défaillant :

Pathologies d'ordre physiologique : cancers, diabète, obésité, troubles gastro-intestinaux, sentiment de fatigue répétée, toujours faim ou soif, avec des envies de sucreries répétées, transpiration, tremblements, palpitations, maux de têtes, concentration défaillante, allergies, crampes, extrémités des membres froides, etc.

Pathologies d'ordre psychologique : dépression, anxiété, peur de tout, comportement agressif ou violent, instabilité émotionnelle, crises d'hystérie ou de larmes, impulsivité, grande susceptibilité, distraction permanente, morosité, insomnie, incapacité d'adaptation, tocs, tics, etc.

Les différents sucres

  • Le glucose : Amidons des hydrates de carbone

Le glucose est largement fourni par une alimentation normale et saine, pour la bonne raison que tous les aliments peuvent être transformés en glucose ! La consommation de sucre est donc totalement inutile et dangereuse.

  • Le fructose : Fruits et miel

Le fructose a un indice glycémique bas (20), mais les jus de fruits qui en contiennent sont souvent acides, et donc agressifs pour l'estomac et pour le corps. Préférez les fruits entiers et frais en petites quantités. D'autre part, il est utile de savoir que le fructose pur, dépourvu d'enzymes ou de nutriments, vole les minéraux de l'organisme en compensation, et agit donc comme le sucre blanc ! Quant au miel, il est extrêmement concentré en sucre, avec un IG d'environ 90, et donc ce dernier est fortement déconseillé.

  • Le saccharose : Canne à sucre (le plus commun)

Le poison qu'est le saccharose, ou sucrose, est le sucre "commercial" extrait de la betterave sucrière ou de la canne à sucre. Ce sucre est le constituant du sucre blanc. Le saccharose est riche en calories, mais complètement dénué de vitamines et de minéraux. Le problème, c'est que le saccharose, étant dénué de minéraux, les consomme dans l'organisme pour sa transformation en glucose dans le sang, d'où son effet déminéralisant, et toutes les conséquences désastreuses citées dans cet article ! Il est également important de noter que tous les produits raffinés sont extrêmement toxiques pour la santé (farine blanche, pâtes blanches, pain blanc, riz blanc, etc.), ces derniers ayant un IG très élevé, qui de surcroît "pompent" sur les réserves du corps les minéraux pour être assimilés (comme le sucre blanc) : le résultat est aussi désastreux pour la santé que le sucre !

  • Le lactose : (galactose + glucose) : Lait

Véritable poison pour l'homme, le lactose (sucre du lait), est parfaitement inadapté pour l'homme. Voici les symptômes les plus courants de l'intolérance au lactose : diarrhées, ballonnements, douleurs et crampes abdominales, vomissements et constipation. Ces troubles peuvent apparaître dans les minutes qui suivent l'absorption des aliments qui en contiennent, mais certaine fois après plusieurs heures ou parfois le lendemain. En fonction de la sévérité de l'intolérance, les symptômes peuvent durer plusieurs jours ! Mais il est intéressant de préciser que la littérature spécialisée mentionne d'autres troubles attribués au lactose : fatigue chronique, humeur dépressive, membres douloureux, vertige, maux de tête, abattement, troubles de concentration, eczéma, etc.

  • Le maltose : sirops ou malt de céréales (sirop de riz ou de blé, mais aussi d'orge, de maïs, etc.)

Même si le maltose est de loin préférable au saccharose raffiné (minéraux conservés), saviez-vous que l'indice glycémique du sirop de blé ou de riz est de 100 ! En bref, il est de suite transformé en glucose dans le sang. Si vous n'arrivez pas à vous séparer du sucre dans l'immédiat, préférez ces sirops, mais dépensez-vous ou faites une activité sportive après absorption. De cette façon, il sera éliminé, plutôt que d'être stocké sous forme de graisse si vous en consommez trop ! Il existe bien le sirop d'agave, à l'IG très bas (15), mais ce sirop contient 90% de fructose (non naturel de part sa fabrication) pour 10% de glucose (quand il est non dilué), donc il agit comme le fructose quasi pur, et les inconvénients qu'on lui connaît !

  • Les édulcorants de synthèse : aspartame, saccharine ou cyclamate

Si vous souhaitez avoir de graves problèmes de santé (physiologiques et psychologiques), n'hésitez pas à consommer ces produits chimiques régulièrement ! Les édulcorants ne sont que des substances chimiques au pouvoir sucrant supérieur à celui du saccharose ou du sucre blanc, mais totalement dépourvus de valeur énergétique. Ce sont des sucres artificiels qui ont pour effet de stimuler la libération d'insuline, et pour conséquence une hypoglycémie possible aggravée par l'absence de vrai glucose, et donc l'ambiguïté des signaux de faim et de satiété que ces produits chimiques provoquent.

Source internet : "Selon les chercheurs et les médecins étudiant les effets indésirables de l'aspartame, les maladies chroniques suivantes peuvent être causées ou aggravées par son ingestion : tumeurs au cerveau, sclérose en plaques, épilepsie, syndrome de fatigue chronique, maladie de Parkinson, maladie d'Alzheimer, retard mental, lymphome, malformations congénitales, fibromyalgie et diabètes. L'aspartame est composé de trois produits chimiques : l'acide aspartique, la phénylalanine et le méthanol. Le livre "Prescription for Nutritional Healing" de James et Phyllis Balch, range l'aspartame dans la catégorie des poisons chimiques."

Alternative au sucre :

La stevia semble être un produit sucrant intéressant à condition que l'on utilise la feuille séchée : indice glycémique très bas (parfait pour les diabétiques, obésité...), zéros calories (ne fait pas grossir, et pas de cellulite), alcalin (rare, mais c'est un "faux sucre" qui n'est pas acide), etc. Et un pouvoir sucrant totalement inimaginable (300 fois supérieur au sucre)... sans les très nombreux désagréments du sucre. A voir néanmoins sur le temps et les différentes études sur ce produit dans nos pays (utilisé depuis des siècles au Paraguay et depuis longtemps au Japon).

Le sucre et le cancer

Le docteur Otto Heinrich Warburg (1883 - 1970), médecin physiologiste et biochimiste allemand et docteur en chimie et en médecine, fut lauréat du Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1931 pour sa découverte de processus-clés de la respiration cellulaire et de différents systèmes enzymatiques. Il a démontré que les cellules cancéreuses changent leur métabolisme, pour passer à un métabolisme anaérobie (qui n'a pas besoin d'oxygène). Il a donc formulé l'hypothèse que le cancer ne peut pas se développer dans un milieu riche en oxygène. Et les cellules privées d'oxygène par l'accumulation de l'acide pyruvique (conséquence d'un métabolisme incomplet du glucide) provoquent la mort de certaines cellules, ou... de leurs transformations en cellules cancéreuses ? Le lien est vite établi...

Il a également démontré que le métabolisme des cellules cancéreuses dépendait de leur consommation de glucose. D'ailleurs, La TEP (Tomographie par émissions de positions) ou Pet scan, est une technique d'imagerie nucléaire qui fait appel au noyau de certains atomes. En pratique, l'injection intraveineuse d'un traceur radioactif spécifique permet d'obtenir des informations sur le fonctionnement des tissus ou de l'organe exploré. On peut ainsi visualiser des foyers de cellules consommant trop de glucose, comme les cellules cancéreuses du fait de leur importante activité et de leur rapide multiplication. En résumé, si l'on note dans une région une consommation excessive de glucose, il est fort probable qu'il s'agit d'un cancer. Il est ainsi tout à fait possible de conclure que le sucre pourrait nourrir les cellules cancéreuses, et provoquer également sa croissance.

Conclusion

Les sucreries ont non seulement un IG élevé, mais sont également très acides, et donc ces dernières constituent un véritable empoisonnement du corps ! Et saviez-vous que de l'année 1700 à nos jours, la consommation de sucre est passée progressivement de 2 kilos par personne et par an, à près de 90 kg dans certains pays ? Avec cette quantité actuelle, la populationest en pleine overdose ! Mais il reste très difficile d'attirer l'attention des personnes sur leur consommation excessive de sucre, tellement ces dernières sont conditionnées, et dont la dépendance est savamment entretenue.

Si après cet exposé, vous souhaitez encore consommer du sucre, et bien mes chers amis, je n'ai plus qu'à prier pour vous !

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